Bien que définitivement mise en place en 1800, la monnaie papier est apparue dès 1715 sous forme de plusieurs tentatives qui se sont avérées infructueuses.
Aujourd’hui, Godot & Fils vous propose de vous emmener faire un voyage rétrospectif de l’histoire des billets français.
A partir de 1800 ont été instaurés les billets noirs, des billets imprimés à l’encre noire uniquement sur le recto. Le problème de ce système était que ces billets, facilement imitables, connaissaient beaucoup de contrefaçons. Afin de lutter contre les fraudes, l’Institut d’émission, la banque d’Etat, a inventé un autre type de billet en 1862 : le billet bleu.
Les billets bleus
En effet, la teinte de bleue choisie était beaucoup plus difficile à reproduire que du noir. Mais ces nouveaux billets étaient également plus complexes que leurs prédécesseurs. Ils étaient imprimés de manière recto-verso, chaque face affichant un motif différent, et un filigrane comportant des points secrets a également été créé.
En 1870, alors que la France est en guerre contre la Prusse, des billets bleus à faible montant ont été imprimés afin de compenser la raréfaction des pièces de monnaie. Ces billets allant de 5 à 20 francs ont été supprimés en 1875, lorsque la France retrouve un équilibre financier.
L’Institut d’émission a cessé d’imprimer ces billets en 1874, au profit des billets bicolores.